La méthode de travail du Dr Bruno Donatini est une approche de terrain qui permet d’aller plus en profondeur en cherchant la véritable cause de nombreux troubles et qui complète mon travail de praticienne en médecines quantiques, de réflexologue et d’éducateur de santé.
Très intriguée par la conférence donnée par le Dr Bruno Donatini à Aix en Provence en 2013, lors du congrès de médecines quantiques organisé par Marion KAPLAN, j’ai suivi tout le cursus de l’école ECIM à Paris en 2016 pour pouvoir pratiquer l’approche de ce médecin réputé, gastro-entérologue, cancérologue et ostéopathe.
Avec cette approche, j’ai compris que c’est le microbiote et le volet viral ou bactérien des maladies qu’il s’agit de traiter en priorité.
Lors de la séance, nous utilisons un test fiable pour savoir quel est l’état du microbiote intestinal. Séance dans le cadre de la recherche d’une éventuelle dysbiose, selon l’approche du Dr Bruno Donatini.
Indications :
Douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, constipation, flatulences, besoin urgent d’aller à la selle, mauvaise haleine, langue chargée, fatigue chronique, troubles du sommeil, gingivite, difficulté à perdre du poids, reflux gastrique, baisse de l’immunité, douleurs musculo-squelettiques, fibromyalgie, maladie auto-immune, intolérances alimentaires, carences…
Comment tester son microbiote ?
Pour connaître l’état de son microbiote, le Dr Bruno Donatini a mis au point un test respiratoire. Ce n’est pas nouveau ! La médecine a commencé à utiliser des tests respiratoires depuis les années 1960. L’appareil que nous utilisons aujourd’hui est un détecteur de gaz qui est précis au millionième de particule près (le GAZDETECT que nous devons faire étalonner tous les 6 mois). Il était à l’origine conçu pour un usage de détection des gaz chimiques dangereux, mais le Dr Donatini l’a fait modifier afin qu’il puisse analyser cinq gaz spécifiques. Les fermentations intestinales sont en effet issues de plusieurs familles de bactéries. Le test permet d’obtenir une photographie instantanée de ces familles au moment T.
Le test se fait à jeun. Puis on fait boire à la personne une boisson sucrée à base de miel. On attend une 1h45 à 2h, puis on refait le test. Cela permet de savoir comment le sucre ingéré se comporte et s’il a été assimilé ou pas. En fait, si certaines bactéries sont présentes, elles consomment ce sucre avant vous et émettent les gaz que nous mesurons. Ainsi le sucre n’est pas assimilé par l’organisme !
Par ailleurs, certaines bactéries sont actives à jeun. Cela signifie qu’elles se nourrissent de notre muqueuse, qui est sucrée. Cela crée de l’hydrogène. D’où un terrain inflammatoire de l’intestin grêle.
Quel est le rôle du microbiote intestinal ?
Dans le corps humain, c’est le côlon qui joue le rôle de fosse septique de la maison. Lorsque nous mangeons plus que ce dont nous avons besoin, les bactéries du côlon mangent nos déchets. 90 % des bactéries sont dans le côlon. Le côlon a un rôle social. Les canards n’ont pas de côlon et ils défèquent aussitôt leur repas pris. Nous, si nous pouvons nous retenir, c’est parce que nous avons un côlon. C’est là que se passe la majeure transformation des déchets.
La majorité des bactéries de notre corps se trouve donc, naturellement, dans le côlon. Le problème, c’est qu’avec le temps nous pouvons en avoir dans l’estomac. En fait, actuellement, 80 % des adultes ont aussi un microbiote ou une flore déséquilibrés dans la région dite haute de leur système digestif (à savoir intestin grêle, duodénum et estomac), et ce dès l’âge de 35-40 ans ! Cela va créer des maldigestions hautes. Un des signes est de ne pas avoir faim le matin. Cela veut dire que l’estomac n’est pas vide. L’estomac devrait se vider toutes les deux heures, sinon c’est qu’il ne se vidange pas correctement.
Il faut savoir que si le sucre est malabsorbé, il va se transformer dans l’estomac en alcool et en vinaigre. Et cela va créer une lie de vinaigre dans laquelle vont venir fermenter des aliments tels que salades, céréales et légumineuses, particulièrement. Cela va entraîner reflux gastrique, douleur au-dessus du nombril, gastrite, acidité, œsophagite, irritation des voies pulmonaires, etc.
Par ailleurs, une des particularités découvertes par le Dr Bruno Donatini est le rétrécissement du duodénum au niveau de sa troisième section, qui est comme pris en pince par deux artères. Il passe d’un diamètre de 15 millimètres à 3-4 millimètres, soit une réduction de 3 à 4 fois sa taille. Cela fait comme un goulet d’étranglement qui favorise la maldigestion haute. Lorsque cette pince gêne le passage des aliments, cela crée des ballonnements et des douleurs, surtout sous les côtes, à droite. Heureusement, on peut manipuler cette pince duodénale de manière fonctionnelle par ostéopathie ou réflexologie, par exemple, et ensuite valider l’efficacité de la manipulation par le test respiratoire. Lorsque le rétrécissement de la pince duodénale est moindre et que le bol alimentaire passe mieux, les problèmes disparaissent progressivement.
Quelles sont les différentes familles de bactéries qui sont problématiques ?
On en retrouve trois grandes classes :
- Il y a d’abord les fermentations rapides qui sont dues à la maldigestion des sucres et qui génèrent de l’hydrogène, comme je viens de le mentionner tout à l’heure. J’ajoute que plus nous vieillissons, moins nous assimilons le sucre, c’est physiologique. Donc nous devrions en consommer moins, car sinon ce sont nos bactéries qui vont se multiplier pour pouvoir les consommer. Ces fermentations peuvent générer, au niveau du côlon, des gaz non odorants et des douleurs. Il y a aussi la fabrication du méthylacétate au niveau de l’estomac qui va engendrer, entre autres, une stase de ce dernier et un biofilm (c’est-à-dire une couche de bactéries) au niveau du duodénum.
- Ensuite nous trouvons la flore méthano-productrice. En fait, il s’agit de bactéries carnivores qui mangent d’autres bactéries. C’est un écosystème : plus on a de moutons, plus on a de loups… Cela crée des gaz odorants et une haleine chargée. Le phénomène d’haleine chargée vient en réalité du côlon, car il faut savoir que 80 % des gaz digestifs sont relâchés dans les poumons.
- On retrouve également d’autres flores au niveau du côlon sigmoïde. Ce sont des flores carnivores qui relarguent cette fois des gaz sulfurés (H2S). Un des signes manifestes est d’avoir une haleine qui sent le soufre… À ce moment-là, les choses commencent à se bloquer dans l’organisme et cela va générer des problèmes de constipation, mais aussi de grosses fatigues, voire de la déprime. Car le côlon, sur sa partie transverse, accueille le L-tryptophane, précurseur de la sérotonine, laquelle est appelée hormone du bonheur et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété, de l’appétit et du sommeil. Mais ces bactéries vont consommer le L-tryptophane, sans lequel la sérotonine ne peut être fabriquée. Or comme le côlon permet 80 % de la fabrication de la sérotonine de l’organisme, on comprend maintenant à quel point cette situation peut devenir problématique ! Le manque de sérotonine va créer une fatigue physique et mentale. L’on voit donc comment la digestion est interreliée avec notre santé mentale.
Et une fois que l’on a identifié les familles de bactéries présentes, que faire ?
Il y a alors trois axes de travail qui sont proposés :
- Tout d’abord, l’alimentation, bien évidemment. Ceux qui ont des fermentations liées au sucre doivent en limiter la consommation. Si on n’absorbe pas le sucre, à quoi bon en consommer ? On va travailler sur la digestibilité des aliments et éviter pendant un certain temps les aliments qui fermentent particulièrement, tels que céréales, légumineuses et certaines salades notamment (FODMAPs).
- Ensuite, il y a l’activité physique. C’est essentiel là aussi. Nous manquons quasiment tous d’activité physique suffisante. Alors qu’à l’origine, nous sommes des nomades, des chasseurs-cueilleurs. Lorsque l’on pratique une bonne séance d’activité physique avec essoufflement et transpiration, cela vide l’estomac. En effet, le corps va aller chercher l’eau qui reste dans l’estomac et l’iléon (dernière partie de l’intestin grêle). Et en pratiquant suffisamment de sport, on obtient quasiment les mêmes résultats qu’en faisant trois jours de jeûne, à savoir de vider son estomac…
- Puis, il y a la mycothérapie. On se sert du mycélium de certains champignons, combiné à certaines écorces d’arbre et à des huiles essentielles microdosées, ce qui va traiter le trop-plein de bactéries ou encore les virus. Le choix des mycélia va être déterminé, entre autres, par le type de flore prédominante.
Tout cela va remettre en marche le réflexe gastro-colique, c’est-à-dire la motricité du tube digestif. Quand l’estomac est vide, le côlon peut bien fonctionner. Si ce n’est pas le cas, ça tourne au ralenti…
FODMAPs :
Nous conseillons souvent dans un premier temps, et pour quelques mois, une alimentation qui limite les FODMAPs (sucres Fermentescibles, Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols). Ce sont des nutritionnistes australiens qui ont développé cette notion de FODMAPs il y a une dizaine d’années. Par exemple, une pomme crue est assez indigeste, car elle fermente beaucoup trop. Par contre le radis, les fraises et le concombre fermentent moins et restent donc plus digestes.
Chacun ayant un microbiote différent, il s’agit de revenir à une approche individualisée et personnalisée à chaque cas.
UTILISATION DE LA LAMPE DE WOOD
Une Lampe de Wood est un outil de diagnostique utilisé en médecine, plus particulièrement en dermatologie. Elle permet d’examiner la peau du patient avec une lumière ultraviolette d’une longueur d’onde d’environ 365 nanomètres. Son inventeur est Robert Williams Wood en 1903.
Après 1925, elle a été utilisée en dermatologie par Margarot et Deveze pour la détection d’infection mycosique des cheveux. Le Dr Bruno Donatini l’utilise dans son cabinet pour examiner dents, langue, nez, front et oreilles de ses patients afin d’y trouver les bactéries les plus fréquentes : PBA (Proprioni Bacetrium Acnes) et HP (Hélicobacter Pilori). Cette dernière est présente dans la bouche et dans l’estomac.
Cet examen est primordial pour faire le lien entre les virus, les bactéries et les maladies parodontales, notamment, qui ont un grand impact sur le reste de notre santé!
Voici quelques exemples de ce qu’on l’on peut voir avec la lampe de Wood. Dans l’ordre : PBA, HP et Psoriasis :
En conclusion, je dirais que lorsque l’on a une bouche propre (à savoir dépourvue de bactéries), un estomac qui se vide bien et une bonne absorption des sucres dans le duodénum, alors on détient les trois axes de la bonne santé et dans ce cas on peut même remanger un peu de cru. 🙂
SÉANCE Bilan Microbiote
Durée d’une séance : 2h à 2h30 mn
Coût de la séance : 80 €
INFORMATIONS & RDV :
par mail : info@ressourcement.fr
par téléphone : 05 61 11 48 47
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